Après les séances de cinéma ou les représentations théâtrales, les havaneros se pressent aussi au Sans Souci -où le "CUARTETO las d'AIDA " se produit à partir de 1953- ; au Montmartre au sommet de leur réputation, au Ali Bar, au Night & Day, Bambu, Autopista, Sherazada...
Dans les grands hôtels, Deauville, Capri, s'installent des Casinos. Au milieu des années cinquante l'Hôtel Nacional ouvre son Salon Parisien, le Riviera son Copa Room et le Habana Hilton le Salon Caribe.

A côté de ces lieux de prestige existent aussi pour la clientèle cubaine moins huppée, mais tout aussi avide de plaisirs, d'innombrables bars ou cabarets qui présentent eux aussi des spectacles de qualité où se relaient pour chaque soirée au moins deux orchestres : la Campana, le Sierra, le Casino del Río, le Palermo …

Moins importants peut-être, le Johnny's Dream, le Night and Day, le Johnny 88, l'Elloy's, le Café de Artistas, l'Hernando's…drainent leur clientèle d'habitués et leur proposent le meilleur de la musique du moment.

Le Havana 1900 est l'un des repaires des jazzmen qui jam's aussi au Las Vegas.
A Marianao, non loin du Tropicana se trouvent les night clubs Pennsylvania, Rumba Palace, Panchín, Niche, … dont la réputation, pour certains, tranche avec le tout proche Havana Yacht Club et avec le Country Club.

Yacht Club de La Havane

Dans la vieille Havane la résistance s'organise pour conserver une vie nocturne. Le Sevilla, le Plaza ont à leur tour leur Casino. Des dizaines de petits Night Clubs parsèment encore les rues historiques, le Morrocco, le Faraón, le Johnny's, le Saigón, le Blue Moon, le Sloopy'Joe's que fréquentent tous les artistes étrangers de passage à La Havane…Certains lieux historiques comme les brasseries La Tropical ou La Polar conservent leur popularité des époques passées et les Centres, Sociétés de couleur, Académies restent des lieux courus par tous les secteurs de la société.

...